L’Homme qui rit

d’après Victor Hugo

Du 10 au 21 février 2010 | Une  création du Théâtre des Marionnettes de Genève

Accompagné d’un petit théâtre japonais et d’une subtile partition musicale jouée en direct,
Gérard Guillaumat fait défiler les paysages intérieurs de ce drame de l’inhumaine condition.
Celle des exclus transformés en phénomènes de foire en cette seconde moitié du 19e siècle.

Un enfant perdu âgé de dix ans, Gwynplaine, voit une cicatrice assombrir son sourire.
Son malheur est son visage. Dea, son amie aveugle, n’entend que la mélodie du
coeur et la beauté de l’âme. Elle ne peut ainsi juger l’infortuné garçon. Leur amour
pourra-t-il s’accomplir ? Avec le saltimbanque vagabond Ursus qui les a recueillis,
ils se donnent en spectacle. De retour en Angleterre, Gwynplaine tente de faire
entendre la voix des opprimés devant le Parlement.
Conteur, diseur, colporteur d’essence de vie, Gérard Guillaumat se fait le merveilleux
passeur d’un récit baroque, surréaliste qui est celui d’un enfant abandonné dans
le labyrinthe du monde. Dans cette version resserrée du chef d’oeuvre de Victor
Hugo, Guillaumat est accompagné d’une musique délicatement ciselée et d’un petit
théâtre japonais, qui déploie des estampes visionnaires rythmant le souffle tout en
images de l’écrivain. Le comédien nous plonge dans le décor nocturne et onirique
d’un texte ourlé de justice sociale et d’humour noir.

Après de nombreuses lectures-spectacles à partir d’un montage du texte de Victor Hugo par François Bourgeat, Gérard Guillaumat a voulu partager avec d’autres présences scéniques une nouvelle approche de ce texte qui poncture régulièrement sa trajectoire de passeur d’écritures. Il a confié la mise en scène à Isabelle Chladek, complice artistique de ses derniers spectacles.

DISTRIBUTION

Kamishibaï et figurines
Texte
Victor Hugo
Mise en scène et manipulation
Isabelle Chladek
Interprétation
Gérard Guillaumat et Isabelle Chladek
Musique
Marie Schwab
Décor
Léonor Grivel
Structure scénique
Pascal Jodry

ACTUALITÉS

PROJETS CONNEXES